a indiqué que l'étude qu'il avait conduite avec le sénateur Jean-Claude Etienne sur les pesticides et la santé lui avait permis de constater les difficultés à établir un lien entre un trouble physiologique et la présence d'une molécule. Il a relevé en outre que les perturbateurs endocriniens n'étaient pas forcément des produits chimiques de synthèse, puisque certains d'entre eux sont d'origine naturel, tels les stéroïdes ; il a rappelé l'analogie qui pouvait d'ailleurs être faite, de ce point de vue, avec le pyrèthre pour le domaine des pesticides. Il s'est félicité enfin de ce que l'évaluation confiée à M. Gilbert Barbier apporte la lumière d'une approche objective sur un phénomène qui concerne a priori, par divers canaux directs ou indirects, un très grand nombre de produits de la vie courante.
L'Office parlementaire a alors adopté à l'unanimité, dans les conditions reprécisées par le Président Claude Birraux, les conclusions de l'étude de faisabilité.