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Intervention de Jean-Pierre Nicolas

Réunion du 22 décembre 2010 à 10h00
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Nicolas :

Je suis heureux de la tenue de cette table ronde, qui permet d'éclairer tout le monde.

Le moratoire est forcément perturbant pour les entreprises, mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant des problèmes patents. Il y a quelques années, la plus grosse part de la CSPE correspondait à son volet social. En 2011, le photovoltaïque pèsera un milliard. Nous ne pouvons pas ne pas nous en préoccuper, sachant que le coût d'achat moyen du photovoltaïque est de l'ordre de 550 euros le mégawatheure, contre un coût du marché électrique de 55 euros. D'ailleurs, l'association des producteurs d'électricité solaire indépendants propose la radiation de tous les projets inscrits en file d'attente à des tarifs antérieurs à janvier 2010 ainsi que la mise en place d'un système automatique de baisse trimestrielle des tarifs d'achat en fonction des coûts de construction et de main-d'oeuvre des projets photovoltaïques.

Ce matin, il a beaucoup été question de compétitivité. Mais s'agit-il de la compétition entre entreprises, ou de la volonté de ramener le prix du photovoltaïque au niveau du marché ? C'est une question fondamentale. On ne peut soutenir éternellement les énergies renouvelables avec des coûts finalement payés par les consommateurs, dont certains peinent à acquitter leurs factures. Les raisons qui ont conduit au tarif proposé en 2006 sont compréhensibles, mais ces dispositions ne peuvent être que transitoires. Quand va-t-on arriver à des prix compétitifs avec ceux du marché électrique ?

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