Les présentations ont été extrêmement intéressantes ; j'ai notamment apprécié celle de M. Fleming.
Les sujets abordés aujourd'hui sont difficiles. Personne ne doute que tout un chacun a le droit de participer à la vie culturelle. Mais comment traduire cela dans les faits ? C'est un problème politique extrêmement délicat, qui recèle de nombreuses contradictions, y compris au sein du système éducatif. Nous parlons des sciences et des arts. Nous avons, me semble-t-il, un problème quant à la manière de traduire ces réflexions en actes concrets. Il s'agit de suggérer à nos assemblées et, par leur truchement, à nos gouvernements de prendre des mesures très concrètes pour assurer une large participation de chacun à la vie culturelle.
Je reviendrai sur trois points centraux.
Premièrement, l'éducation qui est la clef en ce qu'elle permet de surmonter certains handicaps sociaux. Elle permet également d'apprendre à utiliser les outils culturels.
Deuxième sujet, excellemment traité par M. Fleming, celui de la qualité des expositions des musées. En Pologne, par exemple, le Musée de l'Insurrection de Varsovie de 1944 présente une exposition très interactive, qui submerge par les éléments qui évoquent la Seconde guerre mondiale et les conditions dans lesquelles le soulèvement a eu lieu. Les enfants, venus une première fois avec leur professeur, reviennent ensuite.
Troisièmement, la bonne utilisation des technologies est compliquée. Les technologies de l'information, l'Internet notamment, sont des outils difficiles à réguler comme à réglementer. Utilisés à bon escient, ils rendent plus facile l'accès à la culture ; utilisés à mauvais escient, ils occasionnent des pertes de temps. Les technologies numériques sont cependant intéressantes pour les artistes, notamment sur le plan de la création musicale, des arts visuels, de la photographie par exemple. C'est un point sur lequel il conviendra de revenir si nous voulons progresser et toucher un public le plus large possible ; nous devons bien gérer cette technologie et les outils numériques.