Cet accord est en effet classique ; c'est le cadre de coopération que la France propose à tous ses partenaires. Mais il existait une coopération avant sa signature. Plusieurs accords sont déjà en vigueur dans des domaines connexes, comme l'accord franco-grec du 14 février 1997 relatif à la coopération d'administration publique et de sécurité civile, l'accord de réadmission du 15 décembre 1999 et l'arrangement administratif sur l'utilisation des avions bombardiers d'eau du 26 novembre 2007. En outre, un partenariat privilégié avait été entériné par la déclaration commune du 21 juillet 2006 à Athènes entre M. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et son homologue grec, qui était une préfiguration directe de l'accord de 2008. Elle prévoyait notamment l'institution « d'un groupe de travail de haut niveau des services ayant pour tâche de surveiller les progrès effectués dans les divers secteurs et de proposer un texte d'accord bilatéral de coopération policière en matière de sécurité intérieure. Le rapport de ce groupe sera soumis à l'appréciation des deux ministres ». L'accord qui est l'objet du présent projet de loi est le résultat du travail de ce groupe. La coopération bilatérale s'était déjà développée empiriquement à l'occasion de la préparation et du déroulement des Jeux olympiques d'Athènes en 2004.