François Hollande nous avait objecté sur le moment que les engagements de conservation et les pactes d'actionnaires permettant de réduire l'ISF allaient démanteler cet impôt. Nous voulions surtout éviter que l'ISF ne conduise à des délocalisations massives de PME, qui auraient été rachetées par de grands groupes nationaux et transférées ensuite à l'étranger. À cette époque, nous n'avions pas pu nous mettre d'accord. Depuis, la mesure a prouvé son efficacité.
Pourtant, souvenez-vous : vous avez prétendu que nous voulions démanteler l'ISF, et Ségolène Royal avait annoncé à la radio que nous allions le supprimer. Les faits sont là : depuis 2003, si un impôt a prospéré dans notre pays, c'est bien celui-ci, puisqu'il atteint 4 milliards en 2007. Par ailleurs, nous avons réglé un problème : l'ISF n'oblige plus les entreprises françaises à se vendre et à se délocaliser.