On parle beaucoup du droit à l'enfant et trop peu, me semble-t-il, des droits de l'enfant. Tout d'abord, ceux de l'enfant né d'une gestation pour autrui, confronté à des problèmes juridiques mais aussi psychologiques, car si cela peut bien se passer, cela peut aussi mal se passer. Ensuite, ceux des propres enfants de la mère porteuse. Je m'inquiète des conséquences que peut provoquer chez eux la disparition soudaine de l'enfant qu'ils ont vu leur mère porter durant neuf mois. Vous l'aurez compris, je ne suis guère favorable à la gestation pour autrui.