Merci, madame la ministre, d'avoir mis en avant la nécessité pour la France de disposer d'une vraie politique d'influence. On ne parle que trop rarement de la francophonie. Celle-ci se promeut essentiellement par le biais de l'aide bilatérale, qui ne cesse de décroître par rapport au multilatéral. À l'évidence, nous ne consacrons pas assez d'argent à la formation et à l'éducation dans les pays francophones. Un rapport en cours de préparation montre combien nous avons réduit la voilure dans ce domaine, ce qui est très mauvais.
Par ailleurs, à notre retour d'Afghanistan, que j'espère le plus rapide possible, il restera à s'occuper de cette zone grise en Afrique, qui, de la Mauritanie au Soudan en passant pas le Mali, le Niger et le Tchad, est le lieu aujourd'hui de tous les trafics. Ne sera-t-il pas intéressant, alors, de renforcer les moyens sur ce secteur où la France a toute légitimité pour intervenir ?