S'agissant des chrétiens d'Irak, il était question non seulement de demander au gouvernement irakien de prendre des mesures pour assurer leur sécurité, pour leur donner une part plus importante dans la société, mais aussi d'impliquer l'Europe dans le processus. Avez-vous pris des initiatives à ce sujet ? Certes, les chrétiens d'Irak parlent français, mais ils ne représentent aucunement le monde occidental : ils étaient en Irak avant même que le Coran n'éclaire les populations musulmanes et sont avant tout des Irakiens.
Par ailleurs, notre ambassadeur en Iran, M. Poletti, quitte ses fonctions. Pensez-vous nommer un successeur ? Et pensez-vous lever l'embargo sur les relations culturelles, scientifiques, techniques et commerciales avec ce pays ? De nombreux contrats viennent d'être conclus avec l'Inde, qui n'a pourtant pas signé le traité de non prolifération ; il n'a pas été question non plus de visiter les installations militaires de ce pays ! L'Iran, lui, a signé le traité de non prolifération. En politique étrangère, il faut agir au nom de principes de droit, pas à la tête du client. Comptez-vous mettre en place une cellule pour étudier les conditions d'un dialogue avec ce pays ?