Je veux commencer par remercier le groupe socialiste d'avoir fait inscrire à l'ordre du jour de notre assemblée ce débat sur la situation économique et financière de notre pays. Cela nous permettra de rappeler quelques vérités sur l'état de nos finances publiques et de montrer à quel point il s'est amélioré au cours des dernières années. (Rires sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Dans ces conditions, brandir la menace d'un plan de rigueur ou d'une hausse des impôts relève, au mieux, du fantasme du groupe socialiste, au pire, d'une simple manoeuvre de politique politicienne ! (« Très bien ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Je voudrais rappeler ce qui s'est passé depuis 2002. Cette année-là, nous avons trouvé les finances dans une situation profondément et structurellement dégradée. Les dépenses n'étaient pas maîtrisées.