La Commission européenne évalue désormais la croissance française en 2008 à 1,7 %, entre le chiffre du FMI, qui la situe à 1,5 %, et celui de l'OCDE, qui la prévoit à 1,8 %. Le Gouvernement, qui, jusqu'ici campait sur le chiffre de 2 % au minimum, retient désormais un taux de croissance de 1,7 à 2 %. Le taux d'élasticité des recettes fiscales que le Gouvernement a retenu pour 2008 était fixé à 1,3 %. Là aussi, on peut penser que ce taux d'élasticité sera moins important que prévu. On se rapprocherait donc du scénario noir qu'avait envisagé, par simple spéculation intellectuelle bien sûr, le rapporteur général : en deçà de 2 % de croissance, on constate une baisse significative des recettes, un creusement du déficit et une augmentation de la dette.
Les questions qui sont posées, et j'en terminerai là, monsieur le président,…