Selon les prévisions de la Banque de France, l'acquis de croissance pour 2008 est déjà de 1,1 %. L'INSEE prévoit 0,4 % au premier trimestre et 0,3 % au deuxième. Le Premier ministre avait donc bien raison de prévoir que la croissance se situerait entre 1,7 et 2 %. Le Gouvernement de Nicolas Sarkozy et de François Fillon a bien la volonté d'être parfaitement honnête avec les chiffres, du fait de l'évolution de la conjoncture internationale. D'autre part, cette croissance qui, en France, est structurée, n'est pas du tout mauvaise lorsqu'on la situe dans le contexte international.