Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, j'ai entendu M. Ayrault, tout à l'heure, et n'ai pas très envie de répondre sur le même ton. Ce débat sur la situation économique de la France s'annonce d'un très haut niveau : l'heure n'est donc pas aux propos venimeux, et l'intervention de M. Ayrault, première de ce débat, aurait gagné à proposer une réflexion de fond sur la situation française face à l'économie mondiale. M. Ayrault aurait ainsi pu parler de l'effort quotidien qu'il a consenti à Nantes, ville dont il est le maire, en matière de pression fiscale : je ne doute pas que des informations sur l'évolution des taxes locales, entre 2002 et 2008, auraient intéressé toute l'Assemblée. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Comme il a oublié d'en parler, je vais m'en charger à sa place : sur cette période, les foyers nantais ont subi une augmentation de 7 %. Je commence donc mon intervention en saluant l'effort de M. Ayrault pour le pouvoir d'achat des Nantais, qui ont perdu 7 % de leur argent entre 2002 et 2008. Je tenais à le dire.