Nos collègues ont raison de craindre qu'une déréglementation trop poussée ne nuise à la protection des personnes. Mais nous parlons ici en particulier de très jeunes gens, qui ont le plus souvent entre 16 et 18 ans et qui rêvent d'embrasser une carrière de mannequin.
Le texte qui nous est proposé supprime un certain nombre d'incompatibilités avec l'obtention de la licence d'agence de mannequins aujourd'hui reconnues, en particulier avec la profession de photographe. J'ai déposé avec Valérie Boyer un amendement destiné à rétablir ces incompatibilités, afin de protéger une population jeune et particulièrement fragile. Conserver cette protection serait pleinement conforme à la directive puisque nous avons affaire à l'une des professions réglementées dont l'article 25 de la directive précise qu'elles peuvent être soumises à des exigences particulières. La déréglementation n'a donc rien d'obligatoire en la matière.