En réalité, tout le travail de sensibilisation reste à faire auprès des organisations syndicales, à quelques individus près – une dizaine.
Comme je le disais, les entreprises sont dans le déni, s'agissant des questions d'égalité et de genre, mais on peut peut-être les y intéresser par le biais des questions relatives à la santé, à l'absentéisme et aux risques psychosociaux. Aujourd'hui en France, aucun des cabinets d'expertise ou de conseil qui interviennent dans les entreprises ne fait cette analyse de genre. Toute l'expertise reste donc à développer, ce qui signifie que nous devrons sensibiliser tous les consultants. Étant donné les résistances, ce travail sera difficile. L'outil méthodologique n'est pas suffisant.