La question des rythmes scolaires est au coeur de la préoccupation de nombreux Français. C'est d'ailleurs un sujet récurrent depuis de nombreuses années. Les évolutions profondes de la société, qui ont transformé les attentes et les pratiques familiales, la transformation de la cellule familiale – les parents isolés, la garde alternée – qui conduit aussi à l'exigence de vraies fins de semaine, ont un impact sur les rythmes scolaires. J'ai bien noté que Mme Quintin a relevé que l'organisation du temps scolaire, dans notre pays, n'était pas satisfaisante et qu'aucune solution n'était simple.
Une interrogation concerne le collège, qui n'a jamais été vraiment la priorité ni en termes de moyens budgétaires ni en termes de pilotage par l'institution, comme le déplore le rapport du Haut conseil de l'éducation. À ce sujet, je voudrais poser une question à M. Girard, recteur de l'académie de Paris. Les recteurs vont être amenés à réaliser le décompte des économies qu'ils peuvent faire dans leur académie. Ce décompte sera sans doute plus facile à établir à Paris que dans l'académie de Bordeaux ou dans un département très rural comme celui de la Dordogne. Il faut tenir compte du lieu et des besoins spécifiques des élèves, en évitant les inégalités de territoire qui pourraient affecter les jeunes. Comment allez-vous organiser ce travail d'économies ?