Je remercie les membres du comité de pilotage d'être venus nombreux à cette réunion. Je remercie également Christian Forestier d'avoir fait preuve de discrétion, dans les commentaires, sur l'impact que peut avoir le rapport de la mission sur les travaux de la Conférence nationale.
L'enquête PISA datant de 2009, elle n'a naturellement pas permis de mesurer l'impact du passage à la semaine de quatre jours, qui remonte à 2008.
Je regrette que cette enquête récurrente n'ait pas commencé plus tôt, car cela nous aurait permis d'avoir plus de recul sur certains phénomènes, comme par exemple l'impact, sur notre système éducatif, de l'existence ou de la non-existence des instituts universitaires de formation des maîtres.
En France, nous avons tendance à utiliser de multiples leviers de réforme, sans toujours en évaluer les conséquences. En matière de rythmes scolaires, il faut évoquer en réalité le rythme des enfants, celui des parents ou des enseignants.
Ne faut-il pas également réfléchir à la question des contenus ? On se pose la question du temps, moins souvent celle des programmes. Par ailleurs, l'idéal ne serait-il pas d'envoyer les enfants à l'école six jours sur sept ?