Monsieur Durand, l'enquête PISA doit attirer l'attention de l'observateur avisé des questions scolaires que vous êtes – comme elle aurait dû le faire en 2000, du reste, puisque les quatre enquêtes menées au cours des neuf dernières années par l'OCDE témoignent d'une parfaite stabilité. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Ainsi, la France demeure classée à la fin du premier tiers des pays évalués ; elle reste dans la moyenne des pays de l'OCDE, au côté des États-Unis, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne.
Faut-il s'en satisfaire, monsieur Durand ? Non. Au contraire, une enquête internationale permet précisément de se comparer aux autres pays et de progresser en identifiant les recettes qui permettent d'obtenir des résultats.
Qu'ont fait les pays qui sont en tête du peloton ? Ils ont fait le contraire de ce que vous avez préconisé pendant des années. À l'instant encore, vous avez insisté sur les moyens, toujours les moyens, rien que les moyens. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)