Le vieillissement de la population est le plus souvent présenté comme une charge pour la collectivité. Mais, on peut aussi le considérer comme une chance, car il est créateur d'emplois et donc de richesses. Emplois, au demeurant, non délocalisables, que l'on peut rattacher à ce qu'on appelle l'économie résidentielle, laquelle constitue une opportunité nouvelle pour les territoires, notamment pour ceux qui ne bénéficient pas d'un fort dynamisme économique. Le rapport estime à un million de postes le potentiel d'emplois prévisible dans quelques années, soit un doublement par rapport à aujourd'hui. Ce qui soulève plusieurs questions. Comment valoriser les métiers de services à la personne ? En dehors de l'aspect financier, comment les rendre plus attirants ? Comment les faire reconnaître comme des métiers à forte valeur sociale ajoutée ?
Vous avez estimé qu'il fallait créer de nouvelles filières de formation. Auxquelles pensez-vous en particulier ? Pour quels types de métiers ?