On peut parler des problèmes de gouvernance du STIF, mais enfin je voudrais vous répondre, monsieur Malherbe, car ce que vous dites est un peu facile.
Les lois de décentralisation datent de 2005 – et qui donc était Premier ministre à cette époque ? M. Raffarin. Or j'ai le souvenir qu'en 2005, Jean-Paul Huchon, déjà président de la région Île-de-France, n'avait pas voulu prendre tout de suite la présidence du STIF. Il a attendu un an, tout simplement parce qu'il estimait, avec beaucoup d'élus, notamment des Hauts-de-Seine – je pense en particulier à l'un d'entre eux, M. Devedjian – qu'il fallait au minimum un audit de l'état du réseau francilien de transports.