Cet amendement est dans la même logique que l'amendement n° 365 . Nous considérons que les ressources nouvelles seraient mieux employées par le STIF que par la Société du Grand Paris. Ainsi que nous l'avons déjà indiqué, il faut en effet financer le plan de mobilisation d'urgence pour les transports en Île-de-France. Je le rappelle, ce plan avait été présenté au Gouvernement, voilà maintenant près de deux ans, par le président de la région, président du STIF, et les huit départements franciliens, toutes sensibilités politiques confondues. Mais en réponse, on nous a pondu, si je puis m'exprimer familièrement, ce texte sur le Grand Paris.
Nous savons que, dans l'intérêt général, il importe absolument que la région et le STIF puissent rapidement bénéficier des moyens qui leur permettront, pour l'une, de réaliser des investissements et, pour l'autre, d'améliorer les transports et notamment moderniser les RER. Ce dernier point est d'une actualité brûlante alors que des élus locaux et même des parlementaires se mobilisent en ce sens. Nous avons commencé, via le STIF, à renouveler le matériel roulant mais il faut aller plus loin et plus vite.
(Les amendements identiques nos 93 et 130 , repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)