Cet amendement partait du principe qu'il convenait d'adapter les recettes du Grand Paris à son rythme de fonctionnement, c'est-à-dire de partir doucement, en lissant les augmentations fiscales sur les premières années. Pour sa part, le Gouvernement estime qu'il est préférable de franchir la première marche dès maintenant, afin de ne pas être pris au dépourvu quand il y en aura d'autres, plus importantes – bref, de prendre un peu d'avance.
Je me dois de rappeler que, constatant que le financement du Grand Paris est en avance par rapport à ce qu'il est effectivement en mesure de réaliser, le Sénat a décidé d'affecter les financements prévus dans le collectif à la bosse de l'ANRU.