Monsieur le président, je ne souhaite pas prolonger le débat, compte tenu de votre remarque à l'ouverture de la séance, mais il faut toujours de la pédagogie. Il s'agit de prendre quelques petits sous sur 10 milliards d'euros accumulés en neuf mois. Que vont penser les gens qui sont dans les tribunes ou qui nous regardent sur leurs écrans ? Nous parlons de plus d'un milliard de résultats nets par mois ! Mais dès qu'il s'agit de prélever quelque argent sur ceux qui en ont beaucoup, le Gouvernement et le rapporteur général refusent le débat et disent : « Défavorable ». La seule chose dont nous soyons sûrs, c'est que le Gouvernement n'est pas défavorable aux privilégiés.
(Les amendements nos 71 et 288 , successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)