Madame la présidente, vous avez voulu inviter des gens de terrain, des professionnels disposant d'une certaine expérience : en tant que tels, il nous est difficile de répondre à des questions s'adressant à des catégories de personnel. Pour ma part, n'étant pas syndiqué, je ne peux pas parler au nom de mes confrères.
Il nous est tout aussi difficile, monsieur Kert, de nous exprimer sur la position de la direction de France 3, même si nous entendons discuter avec elle de l'avenir des programmes régionaux : c'est une nouvelle équipe, qui se met seulement en place.
Sortez des clichés, s'il vous plaît ! Dire qu'à France 3, on arrive à douze personnes pour un reportage où deux suffiraient, c'est un cliché ! Chez nous, la majorité a envie de travailler. Si cette audition est retransmise sur le site de l'Assemblée, je suis certain que des confrères de toute la France sont en train de nous regarder et qu'ils seront satisfaits de nous entendre défendre le service public. Si nous voulions travailler dans des chaînes privées, nous le ferions !
Chacun à sa place : les syndicats représentent les personnels ; vous auditionnerez la direction mardi prochain ; quant à nous, nous sommes là pour défendre les téléspectateurs, qui, tous les jours, nous demandent de parler de leur région et de les faire participer au débat public, y compris sur des sujets nationaux comme la réforme des retraites.