Il faut toujours aller au bout de nos actions, madame la présidente. Ce bon vote est un signal de rééquilibrage, y compris entre l'ouest et l'est parisien ! Je comprends, madame la présidente, que vous vous ravissiez également, non seulement parce que vous êtes élue de la Seine-Saint-Denis, mais parce que vous êtes ancienne garde des sceaux et que vous avez dû aussi affronter cette nomenklatura qui considère que les ministres passent mais que l'administration reste.
Je souhaiterais que notre rapporteur général aille jusqu'au bout des investigations et que nous puissions identifier les hauts fonctionnaires qui se sont permis de « tordre » la décision. En effet, dans l'affaire de l'Imprimerie nationale et du Centre de conférences Kléber, nous ne connaissons toujours pas les vrais coupables de la gabegie qui a coûté plusieurs centaines de millions aux finances publiques.
Nous protégeons, par cet amendement, le Gouvernement d'une dépense inconsidérée. Cela doit servir d'avertissement à ceux qui seraient tentés, dans l'entre-deux, de violer la volonté que nous exprimons au nom du peuple français !