…commande donc que l'État devienne propriétaire de l'immeuble de la Porte de Bagnolet plutôt que locataire, voire propriétaire de la Porte d'Issy. À une époque où toute dépense superfétatoire est bannie – y compris en seconde délibération ! –, il serait paradoxal que, en dépit de ces deux arguments de bon sens, l'on refuse une économie de 72 millions d'euros.
Pourquoi un tel acharnement à défendre la Porte d'Issy ? Il paraîtrait que certains hauts dignitaires de la Chancellerie, contre l'avis de la très grande majorité des fonctionnaires travaillant dans ses services, ont estimé que leur dignité serait outragée si l'État ne les localisait pas à proximité de leur domicile et à l'endroit qu'ils ont eux-mêmes choisi ! Ce n'est pas à un quarteron de fonctionnaires pas encore à la retraite de décider contre l'intérêt financier de l'État et le bon sens social manifesté par la majorité des fonctionnaires ! (« Très bien ! » et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)