Seconde remarque : s'il est des sujets, monsieur le ministre, que vous énoncez un peu comme le prêtre au moment des vêpres ou des matines, quand il égrène les grains de son chapelet sur un ton monocorde, il en est d'autres que vous n'évoquez pas du tout. Bien que j'en aie parlé hier, vous n'avez rien dit des paradis fiscaux, où il y a pourtant des sous. Vous n'avez pas répondu à la liste publiée par le Comité catholique contre la faim et pour le développement, véritable acte d'accusation contre le Gouvernement, qui montre à quel point M. Sarkozy a voulu faire prendre des vessies pour des lanternes aux Français – à ceux qui le croient encore.