Le Conseil européen de décembre sera consacré en priorité, cela a été dit, à la politique économique, et notamment à la manière dont l'Union devra adapter ses règles et procédures à la gestion de crise dans la zone euro.
La France a beaucoup pesé dans cette négociation, en lien avec ses principaux partenaires. Je suis confiant dans le résultat du sommet sur ce point, le but étant d'approfondir les compétences du gouvernement économique européen.
Tous les orateurs précédents ayant déjà abordé ces questions économiques, financières et monétaires, je m'attacherai pour ma part au deuxième grand volet des travaux du sommet qui se tiendra la semaine prochaine, à savoir les relations de l'Union européenne avec ses partenaires stratégiques.
Que l'Union doive s'efforcer de parler d'une seule voix, et d'une voix forte, aux États-Unis, à la Chine ou à la Russie, nul n'en doute. Je note au passage que, là aussi, avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l'Union s'est dotée d'outils plus cohérents et, espérons-le, plus efficaces pour parler au monde. Nous n'ignorons pas, cependant, que la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité…