…ce n'est pas l'inflation ; c'est, au contraire, la déflation.
Dans l'hypothèse où la crise des dettes souveraines des pays européens se précipiterait, la BCE devra prendre ses responsabilités, c'est-à-dire s'apprêter à intervenir massivement. Elle dispose, semble-t-il, d'une majorité pour cela. Elle a d'ailleurs commencé à agir en ce sens, ce que nous devons saluer, en n'hésitant pas à remettre en cause les principes d'intervention qui étaient les siens, sans céder pour autant à la pression des marchés.
Dans ce contexte, On ne peut qu'être inquiet de la perspective du remplacement de l'actuel directeur de la BCE, dont le mandat se termine en 2011. La France devra être très vigilante sur la nomination de son successeur. Dans tous les cas, pour notre part, nous le serons et cette nomination devra se faire à partir d'une orientation clairement définie.