Deuxième priorité : veiller à une gestion apaisée de nos frontières et du processus d'élargissement. Par le passé, ce dernier a souvent dépendu de décisions purement politiques relevant de négociations internationales et de relations extérieures, au lieu de faire l'objet d'une évaluation fondée sur des critères objectifs.
De ce point de vue, l'année 2011 nous confrontera à une question majeure : la Roumanie et la Bulgarie peuvent-elles entrer dans l'espace Schengen ? Il s'agit d'une décision essentielle : dès lors qu'elles y entrent, leur frontière devient notre frontière. Pour le dire autrement, en termes de gestion des flux migratoires, c'est une décision déterminante qui nous attend. Ce que dit la France, très simplement, c'est que, bien entendu, la Roumanie et la Bulgarie ne trouveront pas porte close,…