S'y ajoutent plusieurs choix en termes de coopération avec les différents États membres.
Tout récemment encore, à propos du budget, de la crise irlandaise ou de l'instauration de mécanismes pérennes concernant l'euro, la dynamique collective unissant la France et l'Allemagne s'est révélée absolument cruciale. Les choses avancent en Europe quand la France et l'Allemagne sont capables de se mettre d'accord et de dégager, quelles que soient nos positions respectives, le sens de l'intérêt général communautaire.
Je m'attacherai donc à renforcer notre relation avec l'Allemagne, qui est entrée dans une phase de maturité, quittant la période sentimentaliste des grandes déclarations pour celle où chacun de nos deux pays défend ses intérêts – ce qui est normal –, tout en étant capable de faire les compromis nécessaires pour dégager des projets communs. Le Président de la République et Angela Merkel en ont encore donné la preuve tout récemment, à l'occasion de la crise de l'euro.