Ensuite, je suis convaincu que, plus que jamais, nous avons besoin d'Europe : nous avons plus besoin d'elle après la crise qu'avant. Car, dans un univers où des entités géopolitiques massives nous font face – la Chine, l'Inde, où le Président de la République était il y a peu en déplacement, le Brésil –, l'Europe est une question de bon sens. Elle l'est aussi parce que, dans les crises que nous traversons, elle doit être à la fois notre meilleur bouclier et notre meilleure épée.
Mais je suis également convaincu que l'Europe doit aussi évoluer : l'Europe de l'après-crise ne peut être semblable à celle d'avant. Trop souvent, par le passé, on a caricaturé l'Europe en la présentant comme le bras armé de la dérégulation. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)