Non, mon cher collègue, ce n'étaient pas les miennes, c'étaient celles du groupe tout entier : elles avaient été votées à l'unanimité des sénateurs et des députés. Nous y avions passé un certain nombre de réunions.
Il faut d'ailleurs rappeler qu'effrayés par les effets de la crise provoquée par leur système, nos collègues Marini et Arthuis étaient soudainement pris d'une fièvre très grave de réglementation ; il avait même fallu les mettre en garde contre la tentation d'une économie administrée à l'échelle de la planète tout entière. (Sourires.)
Ces propositions avaient été adoptées à l'unanimité, et le Président de la République n'en a évidemment rien fait.