Alors, de grâce, monsieur le ministre, n'allez pas dans ce sens et, mes chers collègues de l'UMP, ressaisissez-vous !
Cela a déjà été dit, mais j'y insiste : ce collectif budgétaire est indigeste. Plus précisément, ce sont les conditions dans lesquelles la représentation nationale est amenée à examiner ce quatrième projet de loi de finances rectificative pour 2010 qui sont inacceptables.
Les orateurs qui m'ont précédé l'ont dit, je n'y reviens pas ; je n'insisterai même pas sur la seconde délibération, car M. le rapporteur général s'est félicité tout à l'heure de ce que vous avez été plus raisonnable au Sénat qu'à l'Assemblée nationale.
M. le rapporteur général, qui est un honnête homme, un homme rigoureux, qui travaille beaucoup, a tellement besoin de vous faire confiance ! (Sourires.) Dès qu'il voit un rayon de soleil, il croit qu'il fait beau. (Rires.)