Monsieur le président, monsieur le ministre, comme à son habitude Pierre-Alain Muet a fait un exposé très pédagogique et très convaincant. Il n'y a que les sourds qui ne l'entendent pas, ou bien ceux qui ont décidé de ne pas entendre.
En effet, comme le faisait remarquer le président de la commission tout à l'heure, on peut imaginer facilement la difficulté de la tâche pour nos collègues de la majorité qui sont obligés d'être là sans jamais avoir le droit de rien dire. (Sourires.) On imagine la démotivation que cela entraîne.
Pierre-Alain Muet a fort bien résumé à la fin de son propos ce qu'il faut penser de votre texte : des propositions mal préparées, a-t-il dit, injustes et sans concertation. Il faudrait ajouter à cela la protestation qui aurait dû être celle de l'UMP face aux conditions de préparation du PLFR.
Je ne veux pas être désagréable avec notre collègue Christian Jacob, mais Jean-François Copé, de son temps, n'aurait pas laissé faire cela ! (Rires.)