Les maladies chroniques sont l'un des fléaux de nos sociétés modernes et les cellules souches, embryonnaires ou adultes, sont l'une des perspectives de développement potentiel, encore sous-estimé, pour leur traitement. Qu'adviendrait-il si, dans les dix à vingt prochaines années, on parvenait à démontrer que ces cellules permettent de traiter la plupart de ces maladies ? Que resterait-il de nos dogmes, aujourd'hui très protecteurs pour l'embryon, et de nos croyances ? N'existerait-il pas un risque de dérive – ou d'évolution de la société ? Le respect de l'embryon comme personne humaine potentielle ne viendrait-il pas en balance avec la nécessité ou la possibilité d'utiliser ces embryons à des fins thérapeutiques ?