…mais nous avons pu aboutir, et je m'en réjouis. Pour le reste, la Chine a toujours été au rendez-vous.
Madame Grosskost, vous avez raison de mentionner le différentiel comptable entre les banques. Tant que subsisteront des US GAAP (United States generally accepted accounting principles) et des IFRS (International financial reporting standards) avec, d'un côté, la préférence pour le mark to market et, de l'autre, la tentation de regarder la valeur historique des actifs, on comparera des carottes et des choux. De ce fait, quand nous édictons des principes ou définissons des règles, nous devons établir des tableaux de convergence ou faire oeuvre de réconciliation en évaluant les quantités en US GAAP et en IFRS. Nous devrons nous livrer à cet exercice sur les ratios de capitaux propres. Ceux de la Deutsche Bank varient du simple au double selon la norme utilisée. En l'état, la détermination que nous avons réaffirmée dans le communiqué de Séoul tend à privilégier la convergence. J'espère que nous y parviendrons.
L'accord de Bâle 3 multipliant par 3,5 les exigences en capitaux propres pour les banques, je conviens que l'utilisation du bilan pèsera sur le financement des entreprises. C'est pourquoi nous nous sommes battus pour maintenir, entre 2013 et 2019, une longue période de transition, préférant un ajustement graduel à une montée en puissance brutale du dispositif.