Les gouvernements qui, en 2008, ont passé des week-ends de cauchemar à chercher comment sauver la planète, et suscité l'ire de la population qui ne comprenait pas bien l'enjeu, savent bien qu'ils ne pourront pas recommencer. L'endettement public ne le permet plus. Or la qualité de la signature des États constitue le dernier rempart de nos sociétés. L'Europe ne peut plus jouer le jeu. D'ailleurs, Christine Lagarde ajoute un troisième thème à mon diptyque : responsabilité. Il est tout de même frustrant de constater que certains acteurs refusent d'admettre que l'intérêt sociétal des marchés doit passer avant le leur. À défaut, il n'y aura pas de gagnant.