Les thèmes choisis par la présidence française sont plus que pertinents. Je crains toutefois que l'on n'oublie les deux problèmes qui m'obsèdent – l'opacité et la fragmentation. La prochaine crise n'en serait que plus douloureuse s'ils ne sont pas traités.
Les marchés régulés et transparents ne sont pour rien dans le déclenchement de la crise de 2007-2008. Aucune chambre de compensation officielle n'a failli, tout autour de la planète, alors que leurs systèmes ont été sollicités pour des volumes considérables. Il n'a pas fallu plus de quelques semaines pour purger les opérations de Lehman enregistrées sur les marchés institutionnels. Les banques sont toujours en train d'ajuster leurs positions aujourd'hui…