Oui, d'autant que les marchés transparents eux-mêmes ont été fragmentés, ce qui a favorisé le High Frequency Trading, le HFT – je vais y venir. On ne sait pas ce qui se passe sur les marchés opaques. Les régulateurs font tout ce qu'ils peuvent pour obtenir l'information, au moins a posteriori, mais le mieux serait de faire revenir les flux sur les marchés classiques. En mon âme et conscience, je considère qu'il n'y a aucune raison pour tolérer 40 % d'opacité sur le marché des actions. Pourtant, quand mes équipes, des sociétés de bourse ou même des universitaires se sont exprimés sur le sujet, ils ont rencontré des résistances d'arrière-garde qui persistaient à nier la réalité ; jusqu'à ce que, récemment, une des commissions du Parlement européen valide les chiffres. L'ampleur du phénomène étant reconnue, MiFID II pourra y remédier.