Toutefois, il emprunte – et cela ne vous surprendra pas – une voie opposée à la vôtre. Une hausse d'impôts généralisée, comme vous l'envisagez dans votre proposition de loi, n'est pas la solution choisie par le Gouvernement, pour les raisons que je vais exposer rapidement.
Je ne crois pas au grand soir fiscal, comme je l'ai annoncé à de nombreuses reprises. Je ne suis partisan ni de la méthode que vous proposez ni de mesures aussi radicales. J'ai l'impression que votre proposition de loi aboutirait simplement à cette fameuse remarque de Lampedusa : « Il faut que tout change pour que rien ne change. » M. Brard, qui se signale dès potron-minet, et dont la culture est immense, ne pourra pas me contredire, sur ce point en tout cas !