Alors, pourquoi le système ne fonctionne-t-il pas de façon satisfaisante ? Pour moi, dès lors que l'on sort des grandes branches, on se heurte à un double problème : l'un de représentation des femmes autour de la table des négociations, l'autre de compétences et d'expertise chez les partenaires sociaux. S'il ne faut pas pour autant baisser les bras, ce n'est pas en renforçant les sanctions que l'on s'en sortira. Mieux vaut faire passer le message aux confédérations ou aux fédérations syndicales sur les conditions de négociation. En tout cas, les réunions du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle ou encore de la Commission nationale de la négociation collective ne se déroulent pas de la même façon suivant qu'on y compte davantage d'hommes ou de femmes.