Dans un premier temps, les banques ont recueilli des actifs, les ont structurés et en ont fait des produits financiers qu'elles ont placés. Comme le système faisait gagner beaucoup d'argent à tout le monde et qu'elles ne conservaient pas ces actifs tout en empochant des commissions, elles ont voulu en faire plus. De ce point de vue, il y a lieu de mettre en cause les règles de Bâle II, qui ont eu pour conséquence de réduire les exigences en capital et, de ce fait, d'augmenter l'effet de levier – on pouvait faire davantage d'opérations sans avoir plus d'actifs, améliorant ainsi le return on equity, le retour sur capitaux propres.
Les produits étaient structurés en tranches selon un risque décroissant.