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Intervention de Michel Issindou

Réunion du 24 novembre 2010 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

Merci, monsieur le Médiateur, pour votre constat très honnête et sincère.

Ce défaut d'écoute majeur, nous le ressentons dans nos permanences : les personnes qui viennent nous voir espèrent non pas une solution miraculeuse, mais être écoutées plus longuement que ne le fait un agent placé derrière un guichet.

L'administration est considérée comme dépensière, peu efficace, mais le remplacement des hommes par des machines et la mise en place de centres d'appel déshumanisent totalement notre société. Et la révision générale des politiques publiques n'est pas de nature à arranger les choses.

Soit on considère que le service public a un véritable sens, et cela n'exclut pas de réformer l'administration. Soit on considère qu'il faut toujours aller plus loin dans ce renoncement au service public, et cela entraîne les conséquences que l'on sait : les personnes n'ont plus de lieu pour être écoutées.

Certains ont peut-être privilégié l'individu, le chacun pour soi, alors que, pour notre part, nous prônons la solidarité.

Aujourd'hui, tout est prétexte pour le législateur à rédiger des lois, à en faire des outils de communication suivis de peu d'effets. Les lois relatives à la sécurité, notamment celles sur les chiens dangereux et les cages d'escaliers, n'ont donné aucun résultat et n'en donneront jamais. Pour modifier la situation, le Parlement devra mener une vraie politique d'évaluation des lois.

Monsieur le Médiateur, votre constat de notre société est très sévère. Quelles premières mesures devraient être prises ?

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