La SNCF est, bien sûr, un acteur important du SNIT, le schéma national des infrastructures de transport, dont on voit bien qu'il va entraîner un changement de configuration de l'ensemble des réseaux de transports. Au-delà d'une forte ambition, ce sont les questions de coût et de financement qui sont posées, à un horizon finalement assez proche à l'échelle de travaux aussi lourds.
Quelle pourrait être, dans ces conditions, la gouvernance de l'ensemble des procédures liées à la réalisation de ce schéma, notamment de la bonne partie des 2000 km de LGV qui y figure, surtout dans la mesure où certains chantiers importants vont se chevaucher ?
Le modèle économique retenu est certes ambitieux, mais avons-nous véritablement les moyens de le financer ? Sauf à risquer des retards, ne faudrait-il pas tracer des vraies priorités et échelonner davantage les réalisations dans le temps, en prenant en particulier en compte le rapport coûttemps gagné ?
Enfin, pour rendre le SNIT acceptable, au lieu de réaliser de nouvelles infrastructures coûteuses et de nouveaux tracés, utilisons les corridors existants, là où le paysage a déjà été abimé du fait d'autoroutes ou de LHT par exemple.
Même si ces questions relèvent aussi d'autres acteurs, notamment de RFF, j'aimerais connaître votre sentiment à leur propos.