Serait-ce la première fois que je vous en parle, monsieur Bur ? Ma persévérance me permet parfois d'obtenir satisfaction au bout de quelques années…
Je comprends l'intérêt de l'amendement du Gouvernement, puisque les crédits ne sont pas tous consommés. Cependant, je n'accepte pas le principe de la déchéance. En effet, il existe aujourd'hui de vrais besoins, tant pour les établissements que pour la médecine de ville, et ne serait-ce que pour les réseaux. Chaque région a des projets qui ne sont pas financés. Nous devons par conséquent nous interroger sur les raisons de la non-consommation des crédits attribués. Puisqu'il y a des besoins, pourquoi les ARS ne pourraient-elles pas, afin d'utiliser les financements qui sont théoriquement disponibles, les reporter vers des projets qui, dans un premier temps, n'avaient pas été acceptés ? Pour garantir la qualité des soins, nous souhaitons la bonne utilisation des fonds de financement.
(L'amendement n° 10 est adopté.)