Monsieur le président, nous venons de passer une heure et demie à discuter d'un texte de l'extrême importance duquel chacun conviendra. Nombre des orateurs qui sont intervenus, y compris ceux du groupe UMP, ont fait des observations et posé des questions, auxquelles le Gouvernement ne semble pas souhaiter répondre puisque ni le ministre ni la secrétaire d'État n'ont demandé la parole. Monsieur Bertrand, vous avez un long passé ministériel, et un tel comportement à l'égard des orateurs qui se sont succédé à la tribune s'apparente à du mépris. Je ne peux que le souligner.