Le Premier ministre François Fillon l'a rappelé lui-même tout à l'heure dans cet hémicycle : rigueur budgétaire et cohésion sociale sont les deux mamelles de la France en cette fin d'année 2010. C'est pourquoi, fidèles à nos convictions – vérité, courage et espoir –, nous voterons ce texte de financement de la Sécurité sociale, comme nous avons voté l'indispensable réforme du financement des retraites et comme nous voterons dans quelques mois la loi assurant la sécurité du financement de la dépendance pour nos anciens. Nous prenons nos responsabilités, nous les assumons et chacun ici devra faire de même. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)