Je forme le voeu que cette écoute se développe encore et que les liens se resserrent toujours davantage entre le législatif et l'exécutif.
Le rapporteur, Yves Bur, a énuméré les dernières modifications intervenues à l'issue de la CMP, et je n'y reviens pas. Permettez-moi néanmoins de m'arrêter sur un aspect régulièrement évoqué par chacun au cours des débats, à savoir l'organisation même du financement de la sécurité sociale et sa nécessaire refonte.
Nous avons accepté, au nom de la protection due à nos concitoyens, un budget de la sécurité sociale déficitaire. Nous l'assumons, mais il ne nous reste plus guère aujourd'hui de marges de manoeuvre pour l'augmentation des recettes, et encore moins pour la réduction des dépenses.