Et puis, sous la pression, la précédente ministre, Mme Bachelot, a reculé. Voilà donc des dispositions que vous avez votées et qui ne seront pas appliquées, alors qu'elles étaient les seules – même si, sur le fond, nous avions exprimé des réserves – à prendre véritablement en considération les problèmes des gardes, des urgences, de la médecine de premier recours et celui de l'exercice dans les déserts médicaux.
En ce qui concerne le budget 2010 et la régulation qui s'opère désormais sur le montant des missions d'intérêt général et à l'aide à la contractualisation, les MIGAC, nous assistions hier, M. Préel et moi-même, à une réunion au cours de laquelle le directeur d'un centre de lutte contre le cancer nous a expliqué qu'il rencontrait dès cette année des difficultés, car on lui supprime plus d'un million d'euros au titre des MIGAC. Pourtant, ce sont des actions contractualisées correspondant à des missions d'intérêt général !