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Intervention de Christian Jacob

Réunion du 24 novembre 2010 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, après trois ans et demi de travail au service des Français, le Président de la République a décidé d'entamer une nouvelle étape dans son action. Il a dessiné un cap ambitieux pour notre pays.

Vous venez, monsieur le Premier ministre, de décliner les grandes lignes de cette politique pour les mois à venir en engageant votre responsabilité devant notre Assemblée.

Alors que les députés UMP m'ont confié hier l'honneur et la responsabilité de présider le groupe majoritaire (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP), je souhaite porter leur parole dans cet hémicycle en insistant sur trois priorités de la période qui s'ouvre.

Cette nouvelle étape s'inscrit d'abord dans la continuité de nos engagements de 2007. Les Français avaient alors donné à la majorité présidentielle un mandat clair pour moderniser la France. Depuis, pour tenir les engagements pris devant les électeurs, nous sommes entièrement mobilisés, en première ligne, avec le Président de la République et le Gouvernement.

Nous apportons notre contribution avec détermination sur chacun des grands chantiers engagés depuis le début de la législature : réforme des retraites, autonomie des universités, service minimum, instauration des peines planchers contre les multirécidivistes, création du revenu de solidarité active, Grenelle de l'environnement, interdiction du voile intégral. Notre responsabilité, c'est de relayer les attentes des Français. Nous débattons en toute liberté et dans le respect de chacun, avec un objectif : que le Parlement exerce pleinement son rôle d'élaboration et de production de la loi.

Chaque fois que cela sera nécessaire, sans jamais abandonner ni notre capacité d'initiative ni la diversité qui fait notre richesse, nous démontrerons, monsieur le Premier ministre, notre capacité à nous rassembler au service de l'intérêt général.

En septembre 2008, la crise économique a frappé l'économie mondiale avec une violence sans précédent. Elle aurait pu stopper net l'élan modernisateur de notre majorité. Certains observateurs ont d'ailleurs prédit que nous allions nous arrêter et faire le dos rond jusqu'aux élections. Sur les bancs de la majorité, nous partageons le même constat et la même conviction : nous ne pouvons plus reporter davantage les réformes vitales pour la France. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) C'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu. Nous sommes donc pleinement mobilisés pour poursuivre notre action réformatrice.

Alors que de nouvelles puissances émergent à l'échelle mondiale, alors que l'Europe est brutalement chahutée par la crise, le statu quo aurait été la pire des politiques. Voilà pourquoi nous avons été au rendez-vous du courage pour les retraites. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Nous aurions dû pouvoir compter sur la gauche pour soutenir cette réforme structurelle. Elle n'a pas compris que le monde change, elle est restée paralysée par ses vieux démons : travailler moins, dépenser plus, taxer les Français.

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